l9ème conférence des grandes chancelleries d’Afrique francophone d’Afrique subsaharienne et de France
Deux jours durant, les participants venus des 15 pays francophones, sur 16 membres de la conférence des Grandes chancelleries d’Afrique francophone subsaharienne et de France, ont été édifiés au cours des débats et discussions autour du thème central « Diplomatie et décoration, » animé par plusieurs conférenciers de renom venus pour la circonstance.
Au terme des jours d’assises, les conférenciers ont émis des recommandations, entre autres ; l’éventualité de distinguer des victimes des terrorismes et d’autres violences humaine par le biais, soit de décoration déjà existante; soit d’une nouvelle décoration. S’agissant des mérites féminins, les pays membres feront le bilan distinction et de la place faite aux mérites féminins. Quant aux associations des décorés, les grandes chancelleries œuvreront pour l’encouragement et le soutient des associations des décorés, sans contrevenir aux réglementations légales et respectives en vigueur.
Les pays membres œuvreront en faveur de la promotion et d’une meilleure connaissance du rôle des grandes chancelleries, par le moyen d’une journée porte ouverte, par exemple. Les grandes chancelleries s’attacheront à faire respecter les textes et les principes régissant des décorations de manière à leur conserver tous les prestiges. Les grandes chancelleries engageront une réflexion sur la façon de distinguer les personnes œuvrant pour a paix, etc.
Le Colonel Norbert Okiokoutina, Grand chancelier des ordres nationaux du Congo, dans son message u moment où s’achève nos travaux, mes pensées vont vers les pères fondateurs, vivants ou décédés, de notre organisation qui nous ont légué ce précieux instrument d’échanges sous la gestion de la culture du mérite et de l’excellence»
Une nouvelle ère s’ouvre
Dans son mot de clôture, Jean-Baptiste Ondaye, ministre, Secrétaire général de la présidence de la République du Congo, représentant le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a déclaré que : « l’histoire retiendra que la 9ème Conférence Internationale des Grandes Chancelleries Francophones a bel et bien vécu…que la moisson issue de cette importante agora s’est révélée quantitativement abondante et qualitativement excellente. »
Il a aussi rappelé que « le rendez-vous de Brazzaville a tenu ses promesses, toutes ses promesses, parce que, ici, vient d’être porté sur les fonts baptismaux la nouvelle dénomination de notre organisation qui s’appellera désormais : Conférence Internationale des Grandes chancelleries d’Afrique francophone d’Afrique subsaharienne et de France. »
A en croire Jean-Baptiste Ondaye, « ce changement de dénomination qui porte en soi une ambition noble, un programme généreux, à savoir : ouvrir plus largement les portes de l’organisation à d’autres Etats qui le désirent, pour des échanges plus féconds, pour promouvoir davantage le mérite et l’excellence. C’est le vœu unanimement partagé par nous tous » a-t-il ajouté.
Quid sur la conférence des Grandes Chancelleries
La conférence se tient chaque deux ans dans un pays membre de l’organisation. Le thème des conférences est défini par le pays hôte et les pays membres sont invités cependant à communiquer leurs propositions de thème à la grande chancellerie organisatrice.
Les prochaines éditions de la conférence des Grandes chancelleries seront organisées au Sénégal, en 2021 et la Guinée Conakry en 2023 sous réserve de l’accord des Chefs d’Etat des pays concernés.
La conférence a connu la participation de 15 pays sur 16 à savoir : Benin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d’ivoire, Guinée, France, Mali, Niger, RD Congo, Sénégal, Tchad et Togo. A noter que la Guinée équatoriale était présente à titre de pays observateur. Par ailleurs, sa candidature d’adhésion est soutenue par le Congo. Le Gabon n’a pas envoyé ses délégués